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Publié il y a presque 3 ans
Premier invité de printemps au Wall Street Art festival Grand Paris Sud, première fresque réalisée en France par l’artiste japonais TWOONE de renommée internationale. De nombreuses premières pour cette performance unique qui a débuté le 30 avril et s’est achevée le 4 mai à Lieusaint.
En même temps que l’on découvre le peintre juché sur sa nacelle, surgit sur le mur de la rue des Platanes une aigrette dans un environnement de plantes aquatiques. Des bambous noirs ? Mais cet oiseau ne s’est pas perché là par hasard. Apparemment, son histoire serait même intimement liée à la ville de Lieusaint. Plus précisément au bassin de la Motte (voir photos ci-dessous).
Avant d’entamer sa performance, Hiroyasu Tsuri, alias TWOONE, n’avait pas d’idée préétablie sur sa création – il travaille d’ailleurs toujours sans croquis préalable. C’est sa marque de fabrique. Aussi a-t-il interrogé les gens des alentours sur l’histoire de la ville et a appris que non loin de là se trouve un espace vert protégé et un lac : le bassin de la Motte. L’aigrette y vient régulièrement pour son pèlerinage à Lieusaint. Son hivernage* d’oiseau. Mais depuis quelques temps, elle n’est pas réapparue, et son absence a interrogé TWOONE. « J’ai appelé cette fresque ‘Pas d’hivernage’ justement pour souligner le manque que l’aigrette a créé dans la mémoire des habitants, explique l’artiste. Cette peinture agit comme le souvenir de son hivernage, l’empreinte laissée par l’oiseau de passage. L’humain est lui aussi de passage, parfois sans abri, ni attache.
L’artiste est semblable à l’aigrette. Son travail l’entraîne souvent loin de chez lui. Par exemple, je suis né au Japon, puis j’ai vécu en Australie. Je vis désormais en Allemagne et je suis aujourd’hui ici en France pour peindre une fresque. Encore un nouveau territoire. Je n’ai pas vraiment de maison. Cependant, cet état de fait n’est pas pour moi un manque, et la Terre est ma maison. »
Si l’oiseau est une figure de l’art japonais traditionnel, l’aigrette est un oiseau que l’on rencontre aussi bien en Australie, en Afrique ou en France. Cette espèce aquatique vit sur plusieurs continents. Elle est à la fois un symbole universel et un être bien vivant. Mais comme de nombreux oiseaux à travers le monde, il a tendance à disparaître de nos étangs. Est-ce dû au réchauffement climatique ? Ne trouve-t-il plus dans le bassin de la Motte ce qu’il y pêchait auparavant ? Son territoire de vie se réduit-il face à l’appétit humain ? « Le travail de l’artiste donne aux spectateurs la possibilité de s’interroger, de se questionner sur eux-mêmes. Le rôle qu’ils tiennent. Pour ma part, je ne veux pas donner de réponse définitive à mon travail créatif. J’aime laisser libre-cours à l’imagination de celui qui le regarde. Peut-être qu’en s’interrogeant sur la signification d’une fresque, il se penchera sur lui-même et trouvera sa propre réponse, » sourit TWOONE. Je ne veux pas limiter ma peinture à un seul sens. »
Sur nombre de photos, de vidéos, TWOONE porte un masque, souvent une tête de mort. Interrogé à ce sujet, Gautier Jourdain, galeriste à Paris et directeur artistique du festival Wall Street Art de Grand Paris Sud, répond : « Au départ, les Streets artistes portaient souvent un masque pour se cacher. Taguer les murs était interdit : ils peignaient incognito, en contrebande. Dans l’univers du Street art, cet usage est resté. Un souvenir des débuts pour certains, ou un jeu pour d’autres. » Mais pour Hiroyasu Tsuri, se masquer, c’est donner la préférence à l’œuvre. « Je désire davantage que les gens regardent mes peintures plutôt que moi. Le message est plus fort quand celui qui le créé disparaît au profit de l’œuvre.»
Paradoxe de l’artiste qui se cache et est mondialement connu, reconnu, dont quelques œuvres se trouvent dans la collection permanente du Victoria and Albert Museum, à Melbourne ? Ou simplement simplicité ?
Le passage de TWOONE – éphémère comme une œuvre de Street Art – survit précieusement dans nos mémoires. Des traces peintes d’un oiseau envolé sur le mur de Lieusaint.
* En hiver, migratrice partielle, l'Aigrette garzette demeure présente dans la plupart des sites de reproduction côtiers français
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