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Publié il y a plus de 3 ans
Artiste, jeune et Évryenne, Florence Picard est la première figure féminine à participer au Wall Street Art. Bien sûr, le festival accueille et fête les grands artistes, français et étrangers, du Street Art qui embellissent la cité. Mais il serait incomplet sans donner un espace d’expression aux artistes « d’ici et de demain ». Pourquoi pas sur des boîtes de fibre optique? Portrait de l’artiste en pied.
Même si Florence Picard n’est pas née à Évry-Courcouronnes, elle en connaît tous les recoins puisqu’elle arpente la ville depuis qu’elle est toute petite. Après des études aux Beaux-Arts de Besançon et un master en poche, elle est revenue dans sa ville et travaille au Théâtre de l’Agora. En 2015, elle répond à un appel à projet dans le cadre du festival Street Art organisé par l’agglomération. Sa proposition est retenue, la seule contrainte étant de couvrir deux boîtes de fibre optique de 1,70 cm x 1,70 cm. Après une première proposition, elle choisit de représenter le thème de l’œuvre Moby Dick.
Ce roman est un classique que tout le monde connaît et qui parle à chacun. Le contraire de l’élitisme. Et puis surtout, c’est le premier roman que j’ai lu. Cette traque à la baleine, mue par la haine du capitaine, montre que cette quête est vaine face à cet animal fabuleux. Tandis que le capitaine s’affaiblit de jour en jour, mangé par sa propre fureur, la baleine, symbole de la nature, triomphe. Pour moi, ce cachalot blanc, loin d’être un monstre sanguinaire, est un mythe vivant qui apporte du merveilleux dans la vie. Dans ce roman, Melville prévient également des dangers de la chasse intensive. Aujourd’hui, le livre pose toujours la même question qu’il y a 200 ans : l’homme doit-il toujours chercher à soumettre la nature et la détruire? C’est pour toutes ces raisons j’ai eu envie de représenter Moby Dick.
Je connais bien Évry-Courcouronnes et j’avais envie d’apporter quelque chose à ma ville. C’est bien que des artistes internationaux peignent ici, mais c’est aussi utile de montrer aux habitants que les Évryens peuvent participer à l’embellissement de leur commune. Chacun d’entre nous peut collaborer à l’évolution de la ville selon ses activités. Pour moi, l’art est un acte politique qui doit faire progresser la société.
Bien que ce soit ma première création sur du mobilier urbain, j’ai l’habitude de peindre de grands formats (plusieurs mètres carrés de surface). Je travaillerai au pochoir et au spray. En noir et blanc avec quelques petits rehauts de doré et de cuivre, pour figurer cette légendaire baleine blanche sur un côté des deux Street Box. Sur l’autre face, je peindrai un extrait de l’œuvre de Melville. Sur les côtés et au-dessus, l’océan…
Je commence à peindre le 17 août et pendant trois jours.
J’ai choisi précisément ces deux bornes car elles se trouvent sur le boulevard de l’Yerres. C’est un endroit que je connais bien, situé entre mon travail et la salle d’escalade que je fréquente. C’est une partie de la ville lumineuse et verte, toute proche du parc des Coquibus où j’aime me promener à vélo. Une raison supplémentaire de vouloir l’investir.
Le Street Art, c’est la possibilité pour les créateurs d’habiter un lieu urbain, mais aussi de dialoguer avec les habitants du quartier où l’on peint. D’impulser des discussions entre les gens. Le Street Art a fait évoluer l’art, l’a fait descendre dans la rue. C’est antiélitiste et en plus, ce n'est pas fait pour durer.
Après avoir participé à plusieurs expositions : au centre culturel de Besançon, en 2015, au musée des Beaux-Arts de Dole en 2016, lors d’une exposition collective, et également pour l’inauguration de La Fabrik, à Évry-Courcouronnes, je prépare une exposition en septembre prochain à Narbonne, au centre d’art contemporain L’Aspirateur. Le thème ? « L’art peut-il être une fête. » Un début de réponse…
Exposition espace culturel Le Gymnase, 2015, Besançon, piñatas humains.
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Mardi 22 août, la jeune artiste évryenne customisera deux armoires de fibre optique Orange 9 boulevard de l'Yerres, à Évry-Courcouronnes.
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