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Publié il y a presque 5 ans
Après l’artiste ECB, Festival Wall Street Art accueille un autre grand nom du Street Art allemand : Case Maclaim. Comme son compatriote, le peintre joue avec les formats XXXL sur les murs du monde entier, mais son style et son inspiration diffèrent totalement. Il intervient en août 2017 à Grigny, sur un mur situé 6 place de l’œuf.
Né en 1979 en Allemagne de l’Est, Andreas Von Chrzanowski, alias Case Maclaim, a commencé à peindre aux frontons des bâtiments en 1995. Initiateur en 2000 du collectif Maclaim Crew, Case et ses compagnons de route, Akut, Rush et Tasso, élaborent des projets communs à travers l’Allemagne. Leurs ambitions ? Infuser un souffle nouveau au Street Art, et renouveler le genre.
Ils initient un mouvement, fusion d’hyperréalisme et de visions fantastiques, produisant des œuvres troublantes pour celui qui les découvre au détour d’une rue. Très colorées, naturalistes, les représentations graphiques impliquent le spectateur dans une mise en scène dont il devient un élément essentiel. Le regardant s’interroge sur la scène regardée : est-ce la réalité ou une plus grande réalité ?
Un des thèmes de prédilection de Case Maclaim : la main et les doigts. Il déploie leurs symboliques de force et de puissance sur les murs des grandes villes. Berlin bien sûr, où une main blanche et une main noire se superposent, paume ouverte, doigts en V signe de victoire. Le langage des mains est universel et franchit les frontières. Des mains unies qu’il dessine au spray sur les murs d’une vingtaine de pays et qui expriment plus que de longs discours, proclamant la puissance de faire et de s’unir pour faire. « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin », semble le message diffusé.
Autre procédé, stylistique celui-ci, très utilisé dans le théâtre baroque : la mise en abîme. Il s’agit d’un simulacre d’une plus grande réalité par l’emboîtement de plusieurs jeux de miroir, comme dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare où une pièce de théâtre est montée en même temps que le public regarde Le Songe. La boîte de Vache qui rit de notre enfance, peut-être plus évocatrice de ce mécanisme, reproduit à l’infini son modèle, donnant un sentiment de vertige à celui qui la contemple. Le recours à cette technique est également très répandu en peinture.
On le retrouve dès le XVe siècle avec le portrait des Époux Arnolfini, de Van Eyck, où l’on aperçoit le peintre dans un miroir réfléchissant son image. Face à ce faux-semblant, le spectateur s’interroge : où commence et où finit la vraie vie. Plus vertigineux encore : la femme que Van Eyck peint, est-elle encore vivante ou déjà morte ? Les commentateurs s’interrogent encore sur ce sujet qui fait couler beaucoup d’encre.
Plus tard, avec la peinture des Ménines, Vélasquez parfait le procédé : le tableau est projeté dans le tableau grâce à un miroir placé au fond de la pièce. Le peintre en train de peindre Les Ménines devient objet et spectateur de sa propre création et semble regarder le public. L’observateur est entraîné par l’artiste dans une ronde des apparences trompeuses. Plus récemment, Dali ou Escher ont excellé dans ce monde des artifices où la vie est un songe.
Le stratagème artistique, on le voit, possède une puissance d’évocation qui ébranle le spectateur et l’ouvre à une perspective différente du monde et de la réalité. Case Maclaim va amplifier le subterfuge en le combinant à son thème favori, déjà puissamment symbolique : deux mains, formant le M de Maclaim en toile de fond, sont en train d’être peintes au spray par la main de l’artiste au premier plan : Enchantement ou réalité ? Existe-t-il un troisième plan ? Celui qui regarde la fresque, ferait-il partie d’une œuvre plus vaste ? Ou bien…
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