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Publié il y a environ un an
Médaillé de bronze aux JO de Munich en 1972 et double médaillé de bronze aux JO de Montréal en 1976, Bernard Talvard, escrimeur français pratiquant le fleuret, a également été l’entraineur du cercle d'escrime de Cesson - Vert-Saint Denis avant de devenir celui de l’équipe de France. Formé au club de Melun par Maître Ernest Revenu, cette fine lame de Grand Paris Sud, qui vit toujours à Vert-St Denis, officie également à la DDCS 77.
Sommaire :
Les Jeux Olympiques de Munich et l’attentat contre l’équipe israélienne Un goût amer Des émotions d’entraineur Une nouvelle carrière au service de la jeunesse et des sports Un trophée de l’espoir
À la fin de l’envoi, il touche ! Et pourtant, lorsque le petit Bernard voyait ses camarades jouer au foot tandis qu’il s’escrimait à tenir correctement son arme, il aurait bien échangé sa place avec eux. « Je n’avais pas le choix, confesse-t-il. Mon père était officier de gendarmerie à Melun et les enfants des officiers suivaient tous une initiation à l’escrime. J‘avais 8 ans et tous les jeudis j’allais prendre ma leçon. Même si j’aurais préféré taper dans le ballon. » Mais, passion ou pas, le jeune homme a du talent. Ainsi, petit à petit, de compétitions en compétitions, sa motivation s’aiguise et il s’impose en championnat de France cadet, puis junior, et finalement senior. « Le titre qui me vient tout de suite en tête, l’une de mes plus grandes fiertés, c’est quand j’ai été sélectionné en équipe de France senior alors que je n’avais pas encore 20 ans ! Je suis parti à Montréal et j’ai décroché la médaille de bronze au fleuret individuel aux championnats du monde de 1967 »
La « machine Talvard » est alors lancée : deux fois médaillé d’or en championnat de France, deux fois en championnat du monde, mais aussi médaillé d’argent, médaillé de bronze… son art de croiser le fer lui offre tous les métaux et l’emmène au sommet. Mais parfois, le revers de la médaille ne se trouve pas où on l’attend. Comme lors des Jeux Olympiques de Munich, en 1972, pendant lesquels des membres de l'équipe olympique d'Israël ont été pris en otage et assassinés par l'organisation palestinienne Septembre noir.
« Le bâtiment des israéliens était face au notre, commente Bernard Talvard. Et d’un coup, l’armée et la police sont entrées pour nous évacuer. Nous avons appris quelques heures après qu’il y avait eu un attentat. Outre l’effroi, nous étions également dans le doute. Est-ce que les Jeux allaient continuer ? Le lendemain, le président du comité national olympique a réuni les athlètes du monde entier pour affirmer que les jeux devaient se poursuivre. Et il y a eu un tonnerre d’applaudissements. C’était effectivement la meilleure réponse à la haine. Mais cet événement nous a laissé un gout amer pendant toute la durée des épreuves. On ne ressentait pas l’ambiance habituelle de joie et de fraternité. »
Bernard Talvard poursuit néanmoins son parcours et rafle deux médailles de bronze (en individuel et en équipe) aux JO de Montréal en 1976. Il est également entraineur au cercle d’escrime de Cesson - Vert-Saint Denis avant de devenir entraineur national. « J’ai eu aussi beaucoup d’émotions en tant qu’entraineur de l’équipe de France. En 1987, par exemple, j’emmène mon équipe à Lausanne où elle devient vice-championne du monde. Mais un an après, en 1988, on arrive seulement 5ème aux Jeux de Séoul ! Nous avons perdu contre des hongrois survoltés. Je l’ai eu en travers… »
« Dans la foulée des Jeux de Séoul, le ministre des sports Roger Bambuck, qui était un copain, m’a demandé ce que je voulais faire. Après 10 ans en tant qu’athlète en équipe de France et 8 ans en tant qu’entraineur national, j’aspirais à autre chose. Je voulais rentrer chez moi en Seine-et-Marne et intégrer la Direction départementale de la jeunesse et des sports. » Trois semaines après, il rejoignait cette administration qui allait par la suite être absorbée par l’actuelle Direction départementale de la cohésion sociale de Seine-et-Marne (DDCS 77).
Et là encore, Bernard Talvard a su se distinguer. « À mon arrivée, le directeur départemental, Thierry Maudet, m’a demandé de trouver quelque chose pour faire parler de notre direction. J’ai alors créé un Trophée de l’espoir dont le but est de récompenser mensuellement un espoir sportif de Seine et Marne, toutes disciplines confondues. Ainsi, chaque mois, nous nous rendons dans la commune du sportif distingué pour lui remettre le trophée tandis que notre partenaire, le Crédit Agricole, lui offre un chèque de 500 €. Et ça fait 30 ans que ça dure ! »
Crédits photos : Bernard Talvard et Comité International Olympique
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